Ordre de la Libération - Souvenirs de Gustave André,... - Lot 138 - Beaussant Lefèvre & Associés

Lot 138
Aller au lot
Estimation :
1500 - 2000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 3 000EUR
Ordre de la Libération - Souvenirs de Gustave André,... - Lot 138 - Beaussant Lefèvre & Associés
Ordre de la Libération - Souvenirs de Gustave André, Résistant, mort pour la France. Compagnon à titre posthume par décret du 28 mai 1945. - Une croix de Compagnon du modèle dit «de Londres» frappée par la Monnaie de Paris avec les matrices provenant de la maison Pinche, en bronze patiné, la croix de Lorraine laquée noire, la poignée du glaive quadrillée sur les côtés, poinçon de la Monnaie de Paris corne d'abondance BR, ruban partiellement décoloré (63,5 x 31 mm). - La médaille des Compagnons de la Libération par Josette Hebert-Couëffin, en bronze patiné, frappée sur la tranche au nom de «GUSTAVE ANDRE COMPAGNON DE LA LIBERATION - 28-5-45», poinçon de la Monnaie de Paris (67,5 mm). - Une médaille commémorative du centenaire de la naissance du Général de Gaulle et du cinquantenaire de l'Appel du 18 juin 1940, signée ER en bronze patiné, revers avec légende spécifique aux Compagnons de la Libération, et numéro d'attribution gravé «0020», poinçon de la Monnaie de Paris (72 mm). France, milieu et fin du XXe siècle. TTB à SUP Gustave André (1908-1944), instituteur dans la Drôme, démobilisé en 1940, il s'affirme immédiatement comme un anti-vichyste engagé. Dès novembre 1941 il est membre des mouvements de résistance «Franc-Tireur» et «Combat». Épaulé par son épouse Suzanne Brachet, il participe activement à la diffusion de la presse clandestine, réalise des faux papiers, cache armes et radio et aide les personnes recherchées par la police. En 1942, il est membre des Forces Françaises Combattantes et du Bureau Central de Renseignements et d'Action. À partir de 1943, il y est chargé à Lyon de l'inspection des Transmissions pour la zone Sud. Il y mène dès lors clandestinement une intense activité de renseignement sous le pseudonyme de «Phénicien». Arrêté le 8 juillet 1944 sur dénonciation Place Bellecour à Lyon, puis torturé à la prison de Montluc, il est fusillé le 23 août, à la veille de la libération de Lyon, sans a
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue