MAUPASSANT (Émile)

Lot 39
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MAUPASSANT (Émile)
Émile Zola. Paris, A. Quantin, 1883. In-16, 32 pp., le tout monté sur onglet, demi-maroquin noir à coins, dos à nerfs avec titre doré en long, tête dorée, couvertures conservées, une déchirure angulaire restaurée (Loutrel). ÉDITION ORIGINALE, dont il ne fut pas tiré de grand papier. Portrait-frontispice, fac-similé recto-verso hors texte. «ZOLA EST, EN LITTÉRATURE, UN RÉVOLUTIONNAIRE, c'est-à-dire un ennemi féroce de ce qui vient d'exister» (p. 13). Essai littéraire, fin et charpenté, dans lequel Maupassant livre son opinion sur son illustre aîné, exprimant une sincère admiration mais sans complaisance, et ne dissimulant pas ses réserves sur la théorie naturaliste ou sur les pièces de Zola. C'est à la demande de Paul Bourget, pour parution en périodique, que Maupassant écrivit ce texte. ZOLA ET MAUPASSANT, UNE ADMIRATION RÉCIPROQUE NON PARTISANE. C'est chez Flaubert, en 1874, que les deux écrivains semblent s'être rencontrés pour la première fois, mais leurs relations ne devinrent étroites qu'une fois Maupassant lié avec les membres du groupe dit de Médan: Alexis, Huysmans, Céard et Hennique. Il participa alors avec eux au dîner Trapp, aux Jeudis de Zola ou aux dîners du Boeuf nature. Surtout, il contribua en 1880 au recueil des Soirées de Médan, en livrant «Boule de suif», que Zola déclara être «un petit chef-d'oeuvre» et même «la meilleure des six nouvelles» du livre. Zola admirait Maupassant et lui consacra un article élogieux dans le Figaro du 11 juillet 1881. Si Maupassant admirait de son côté certains aspects de l'oeuvre de Zola et marquait des préférences pour des romans tels que Germinal, il conserva toujours, comme Flaubert, une certaine distance avec le dogme naturaliste. Exemplaire parfait.
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