1 574 950 € POUR UN PORTE-PINCEAU EN BAMBOU ÉPOQUE Kangxi (1662-1722) - record MONDIAL

Collectionneurs français et internationaux dont de nombreux chinois étaient au rendez-vous et de nombreuses batailles d’enchères ont ponctué la vente dont plus de 25 minutes pour celle du porte-pinceau. 

Produit de la vente : 2 354 475 € frais inclus  - 96 % de lots vendus en valeur  (76 % en lots)


1 574 950 € frais compris - Record mondial pour un porte-pinceau en bambou
CHINE – Epoque Kangxi (1662-1722)
PORTE-PINCEAUX bitong
quadripode en bambou sculpté en haut relief de scènes de la légende des sept lettrés dans la forêt de bambou, à décor d’enfants, de lettrés pratiquant la calligraphie, jouant aux échecs, un lettré s’exerçant au qin, dégustant du thé.
Signé Gu Jue, cachet Zong Yu
Le pied et la bordure cerclé de bois dur.
Hauteur : 17 cm – Diamètre : 16,5 cm
Oeuvre acquise par un collectionneur chinois. 
Ce porte-pinceaux bitong en bambou très finement sculpté, illustre le thème des sept lettrés dans la forêt de bambou qui correspond à une longue histoire dans la littérature chinoise, provenant à la fois des faits réels historiques et d’une légende. Les sept sages, lettrés et fonctionnaires officiels taoïstes du IIIe siècle, rejetèrent l’enseignement du confucianisme et l’autorité du gouvernement dans une période politique plein de troubles. Ils préférèrent se tourner vers une vie recluse au sein de la forêt de bambous, le long de la rivière s’écoulant parmi les rochers et les nuages flottants, dans le sud de la province actuelle du Henan, afin de tendre vers la perfection en cultivant son individualité à travers différentes activités telle que la calligraphie, la poésie, le qin, les échanges philosophiques, le jeu de go. Ce porte-pinceaux porte le cachet Zong Yu, avec la signature de Gu Jue, un Suiveur de l’école de Jiading, crée au XVIe siècle par Zhu Ying et spécialisée dans la sculpture du bambou. La sculpture de cette école se caractérisent par des compositions profondes et fines en différentes dimensions comportant une foule de personnages expressifs et actifs dans une nature exubérante, rendant les scènes extrêmement vivantes et poétiques. Le bambou sculpté et travaillé montre comment les artistes pouvaient partir d’un matériel simple et le transformer en une pièce artistique exceptionnelle. La matière du bambou symbolise un esprit pur et l’humilité, qualités précieuses pour un lettré. Lot 293

72 500 € frais compris 
SHINSHINTO AIKUCHI,
unokubi zukuri, hamon suguha, deux gorges et un horimono bonji sur une face de la lame, un horimono kurikara et bonji sur l’autre face.
Nagasa: 27,3 cm
Montures en argent figurant en haut-relief des faisans, aigles et pigeons, leur plumage finement ciselé. Saya en laque noire à décor en hira maki-e de laque or et argent de chrysanthèmes dans leur feuillage, kozuka en argent orné d’un hibou en haut relief et d’un saule pleureur.
XIXe siècle
Fuchi et kozuka signés Ishiguro Masa-aki (1813-1878) suivi d’un kakihan.
Un aikuchi désigne un sabre sur lequel le tsuka (poignée) et le saya (fourreau) se rejoignent sans être séparée par une tsuba (garde). Aikuchi signifie littéralement «rencontrer la bouche», car la garde arrive directement contre la «bouche» du fourreau. À l’origine, ce type de monture était utilisé pour pouvoir porter les armes au plus près de l’armure. Cependant, il est rapidement devenu un style d’apparat pour les tanto, prisée par la classe supérieure de la population et permettant aux artisans de démontrer leur virtuosité.
On peut ici remarquer la richesse des montures en argent, figurant en haut-relief des aigles, des faisans et un hibou, dans un style réaliste et mouvementé, les plumes délicatement ciselées une à une. Les oiseaux sont l’un des sujets de prédilection du fondateur de l’école Ishiguro, Ishiguro Masatsune (1760-1828) ainsi que de ses élèves dont Ishiguro Masa-aki (1813-1878) fait partie. Son style se caractérise par des incrustations de métaux au modelé délicat qui donnent vie à des oiseaux, des poissons, des insectes mais aussi des arbres et des fleurs, en témoignent les mekugi sur cet aikuchi, splendides petites pivoines ouvertes. Le succès de l’école Ishiguro ne se dément pas durant tout le XIXe siècle, et aujourd’hui encore ces sabres témoignent du savoir-faire et de la créativité des Ishiguro.
Lot 153

58 750 € frais compris
CHINE – Epoque Quianlong (1736-1795)
VASE de forme « fanghu »
en grès émaillé céladon craquelé du type « guan », à deux anses tubulaires.
Au revers de la base, la marque à six caractères de Quianlong en zhuanshu.
Socle en bois.
Hauteur : 32 cm
Vendu en collaboration avec la SVV Binoche-Maredsous, Hôtel des ventes Madeleine, Orléans.
Lot 43

41 250 € frais compris
UTAGAWA HIROSHIGE (1797-1858)

Meisho Edo hyakkei, les cent vues d’Edo, cent douze oban tate-e en deux albums.
Lot 225