Tabouret rectangulaire en noyer mouluré.... - Lot 174 - Beaussant Lefèvre & Associés

Lot 174
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Tabouret rectangulaire en noyer mouluré.... - Lot 174 - Beaussant Lefèvre & Associés
Tabouret rectangulaire en noyer mouluré. Pieds cambrés feuillagés. Estampillé P. Gillier. Garni d'une tapisserie de la Savonnerie ornée de fleurs. Époque Louis XV. Hauteur: 44 cm - Largeur: 46 cm Profondeur: 40 cm Pierre Gillier, reçu maître en 1749.C'est Henri IV qui installa au Louvre deux ateliers utilisant la "technique du point noué permettant de tisser des tapis veloutés façon du Levant". Ils furent transférés en 1631 au pied de la colline de Chaillot dans les bâtiments d'une ancienne fabrique de savons, d'où le nom de Savonnerie. À partir de 1714, les deux ateliers furent réunis et dirigés d'abord par Noinville, puis par les Duvivier de père en fils (Pierre-Charles, Nicolas-Cyprien et Ange-Pierre dit Saint Ange). La Savonnerie produisait des tapis, des panneaux de paravents et d'écrans, des garnitures de sièges et de banquettes et des tableaux imitant les peintures et portraits. La quasi-totalité de la production de la Savonnerie était envoyée au Garde-Meuble qui l'utilisait pour les résidences Royales ou comme présents diplomatiques. Les tableaux en moquette réalisés par les ouvriers de la manufacture leur permettaient de rivaliser avec les artistes et de montrer leur savoir-faire en effectuant des «peintures» des plus subtiles. Ils servaient aussi d'entraînement aux ouvriers ou aux apprentis. Les directeurs eux-mêmes, généralement bons tisseurs, se prêtaient au jeu, ce qui leur conférait une certaine légitimité et leurs fils renchérissaient afin de montrer à l'équipe, dont ils prendraient la tête à la suite de leur père, leurs compétences. Très prisés, ces panneaux étaient vendus ou donnés à des personnages d'importance visitant la manufacture pour les flatter et les inciter à passer des commandes. Mais en dépit de leur succès, on n'en trouve aucune trace dans les registres de fabrication. En effet il s'agissait de morceaux d'étude, des pièces non officielles de la propriété personnelle du directeur qui les vendait pour son compte. Et cette pratique était t
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