CHASLES (Philarète).

Lot 59
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CHASLES (Philarète).
Virginie de Leyva ou Intérieur d'un couvent de femmes en Italie au commencement du dix-septième siècle. Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1861. In-12, xii-204 pp., demi-chagrin tabac à coins, dos à nerfs orné, double filet doré en lisière de cuir sur les plats, tête dorée sur témoins, dos uniformément passé, un coin frotté, rousseurs (reliure de l'époque). Édition originale dont il ne fut pas tiré de grand papier. Portrait d'après Daniel Crespi. Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Philarète Chasles, probablement à Auguste Poulet-Malassis : « ... Je passerai par tout ce que vous voudrez plutôt que de déshonorer un des livres que j'ai le plus soignés par l'ignoble visage que l'on a inventé. Je vous supplie de me délivrer de cet affreux cauchemar, en enlevant tous les portraits prétendus de la prétendue Virginie... Je fais venir de Milan l'original ; et je vais le faire exécuter à mes frais... » (s.l., 27 mars 1861). Philarète Chasles (1798-1873), fils du conventionnel, fut l'un des grands critiques littéraires de son temps, et un excellent historien de la littérature : il s'attacha essentiellement à étudier la littérature étrangère, anglaise, américaine, italienne, espagnole, allemande, et contribua à faire connaître des auteurs tels que Gozzi, Jean-Paul, Melville ou Richter. Candidat malheureux à l'Académie, il obtint en 1837 une place de bibliothécaire à la Mazarine et en 1841 une chaire au Collège de France. Charles Baudelaire fut séduit par la curiosité intellectuelle de Philarète Chasles, et, partageant son goût pour la littérature étrangère, se lia à lui et lui envoya plusieurs fois ses traductions d'Edgar Poe. Provenance : Ex libris C. de Mandre (vignette).
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