Les porcelaines (Chine et Japon), anciennes et modernes, et estimées quelques centaines à 4 000 €, ouvrent la séance. Rien que de très classique, tout comme parmi les pierres dures et les okimono et netsuke en ivoire (est. 200 à 600 €). Parmi les productions en laque, on surveillera un inrô à trois cases d'époque Edo à décor de nacre, ivoire et pierres dures figurant des aveugles traversant une rivière sous l'œil d'un pêcheur (1 200/1 500 €), et une armure en fer laquée (début Edo et XIX^e, 8 000/10 000 €). Au chapitre des arts graphiques, un fragment de peinture à l'encre sur papier XVIII^e représentant un cavalier mongol (5 000/7 000 €) voisine avec une scène de chasse dans un paysage enneigé du XIX^e (3 000/4 000 €). 8 000/10 000 €, c'est ce qu'il faudra prévoir d'un vase jue à boisson fermenté en bronze à patine verte de la fin de l'époque Shang (1600-1046 av. J.-C.), 40 000/60 000 € ce qui est annoncée d'une statuette de Guanyin en bois d'époque Ming.