dessins, tableaux, art nouveau, art déco

C’est en seconde partie de séance, consacrée aux arts décoratifs du XXe, que devraient avoir lieu les plus belles batailles d’enchères. Une chaise de Charlotte Perriand, modèle «Ombre» en contreplaqué et cintré noir (1956), est attendue à hauteur de 15 000/20 000 €, tandis qu’il faudra lever la main jusqu’à hauteur de 80 000/120 000 € pour un guéridon de Diego Giacometti, en bronze à patine brune et plateau de verre fumé, modèle «Arbre» (voir En Couverture, page 6). L’essentiel revient toutefois, du moins en nombre, aux tableaux et dessins. Il en coûtera également 80 000 à 120 000 € d’un dessin à l’encre de Pablo Picasso de 1923, Les Trois Grâces, ayant appartenu au musicologue et fondateur en 1919 de La Revue musicale, Henry Prunières (1886-1942) et conservé dans sa descendance. Quelques centaines d’euros en revanche sont annoncés de paysages ou natures mortes de Conrad Kickert, 5 000/7 000 et 6 000/8 000 € de deux paysages de Maximilien Luce, Le Repos du labour, Méréville, 1898 et Le Tréport, sur la plage, vers 1934, 12 000/18 000 € d’une Nature morte aux deux bouquets de fleurs de Bessie Davidson. La première heure revient à des dessins, études et tableaux d’Eugène Fromentin et de son parent, le peintre René Billotte (1846-1914), conservés dans leur famille. Les paysages de celui-ci sont attendus entre 100 et 600/800 €, ceux de l’artiste orientaliste, entre 150 et 5 000 €.